Winners
#TeamLosPollosHermanos
Edition 2019
Une édition est une fois de plus allé au bout de ses promesses, et le suspens a couru jusqu’aux dernières foulées. Les épreuves originales de cette année sont allées chercher les participants dans leur retranchement, et la victoire a été très disputée. Bravo à la #TeamLosPollosHermanos qui remporte non sans mal cette édition 2019.
Félicitons également #TeamAbracadabrantesques et #TeamLaBande qui montent également sur le podium.
Cagnotte solidaire 2019 – 804€ pour l’association « Réseau Action Climat » grâce à la victoire de la #TeamLosPollosHermanos.
Vidéos
Journal de Bord
Entrée : gamelle de racines sauce Nantuy sur son aqueduc en gélatines
La première étape de ces quatre jours de goinfrerie se trouve à Nantuy. Au programme : un trail fantôme. Profitant du décor laissé par le chantier abandonné d’une voie ferrée, qui n’a laissé comme trace que quelques tunnels, quelques membres de la team y ont attendu les participants avec des petites boites mystérieuses dans lesquelles glisser sa main. Je vous laisse la liberté d’imaginer ce qu’il y a dans ces boites. Quelques kilomètres plus loin, la vraie course commence. le chrono est lancé et les équipes peuvent rejoindre l’arrivée le plus vite possible. En chemin, la fameuse montée de la butte : une pente assez raide sur laquelle les équipes doivent planter un drapeau le plus haut possible dans la temps imparti les mains attachées.
Après une crevaison qui n’était pas au menu, les participants ont été déposés à Passy, en Haute-Savoie.
Sur le bord d’un plan d’eau que surplombe le Mont-Blanc, voici Aqualine. le principe : trouver des matériaux disséminés aux quatre coins du plan d’eau (y compris dans l’eau !) afin de construire un aqueduc qui permettrait d’acheminer de l’eau depuis le lac vers un seau. Une épreuve complexe, coopérative, et partiellement humide
Après un diner bien mérité sous un Mont blanc paré de rose, les participants peuvent enfin aller se coucher. Sauf que …
A 23h, une musique retentit dans le camping et signale le début d’une épreuve. Alors que le compteur est enclenché les participants troquent leur pyjama contre basket et frontale pour cette épreuve nocturne et colorée. En effet, les participants sont en quête de LA noix dorée, qui permettra à l’équipe qui la détient de prétendre au titre de vainqueur le dernier jour. Et pour la trouver, ils doivent apprendre à communiquer en morse, d’un bout à l’autre du lac. S’ils se comprennent, leur retrouvaille leur permettra peut-être de trouver le code qui ouvre le coffre dans lequel se trouve le précieux fruit.
Plat : vol-au-vent, cochon de lait au fruits des bois scandinaves et sauterelles grillées à la tomate confite. S’accompagne parfaitement d’un diabolo menthe
Les participants ont pu s’affronter toute la matinée sur une olympiade un peu particulière, entre ciel et arbres. Pendant qu’une catapulte en projette certains jusqu’à la canopée, d’autres sautent sur un énorme matelas gonflable depuis une plateforme perchée à sept mètres de haut. On travaille la dextérité en empilant des pièces en bois les yeux bandés, et l’adresse sur un jeu qui mixe Molkky et puissance 4. Deux parcours d’accrobranche permettent de prendre de la hauteur sur tous ces ateliers, tandis qu’une slackline met à l’épreuve l’équilibre des plus téméraires.
Dirigeons nous maintenant à Queige, en Savoie, pour une effusions de boue. Jean-Marie nous accueille pour démarrer la Spartiate Race. Les équipes devront grimper une pente ultra raide en tirant un pneu de camion, en s’aidant uniquement des bras, et même en rampant sous des fils barbelés. Ils traverseront ensuite un étang sur une barque sans rame et tireront une voiture en panne à l’aide d’une corde. Ils rejoignent ensuite le site de la Spartiate par une rivière gelée avant de s’affronter en relais sur un parcours du combattant plutôt boueux.
La fin de l’après-midi est plus calme. Nous nous essayons à une épreuve de tétanie améliorée : Le Mental’eau. Sur un terrain de sport, les équipes sont scindées en deux. Une équipe porte un seau à bout de bras, pendant qu’une autre tente de réussir des épreuves. En cas d’échec, le seau des copains se remplit, jusqu’à ce que, trop lourd ou trop rempli, il se renverse et élimine l’équipe. Parmi les épreuves à réaliser : Chercher une noix argentée, tenir longtemps en gainage, croquer dans des sauterelles grillées, réussir un anagramme ou répondre à des questions de culture générale sur la région. Les vainqueurs ont tout de même tenu plus d’une heure.
Fromage : Beaufort d’été
Le soleil est au rendez-vous pour cette journée randonnée. Crème solaire et lunettes sont de rigueur. Le but de la journée : rejoindre la station des Saisies en passant par le Mont Bisanne, soit une ascension d’une dénivelée positive de près de 1 500 m. Et évidemment, quelques portions chronométrées.
L’itinéraire emmène les participants dans des sous-bois ombragés qui s’ouvrent sur une vue panoramique à couper le souffle, encerclée des massifs du Beaufortain, des Aravis, des Bauges, et, en face, du Mont Blanc. La neige ne s’est pas encore totalement retirée et rafraichit les pieds gonflés par la chaleur. Après une pause méritée à la Croix de Coste ou au Mont Bisanne, la descente vers les Saisies s’effectue par un alpage couvert de crocus.
Malgré l’air pur, les équipes suffoquent à l’arrivée, qui a été malicieusement disposée après une petite cote. Et puis un autre jeu : réaliser une forme à partir de bâtonnets de bois, sur la base d’un modèle caché dans la forêt. Enfin, pour bien clôturer la journée : la fameuse épreuve du tire à la corde, où les équipes spectatrices peuvent faire des paris sur l’équipe gagnante.
Dessert : Compote de pomme et tarte à la praline de lyon
Tôt le matin, toutes les équipes se regroupent derrière la ligne de départ, installée au sommet du Mont Thou, avec pour panorama la ville de Lyon. On pourrait presque apercevoir l’arrivée depuis là. La course finale de cette année est la plus longue jamais organisée, et le parcours reste inconnu. Malgré la fatigue et les muscles en compote, le moral reste entier.
Au top départ, les équipes ne quitteront le sommet qu’après avoir trouvé le code correct, au terme d’une épreuve de réflexion et de logique. Les écarts se creusent déjà. Un trail de 8km les catapulte ensuite vers le centre-ville de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, entrecoupé de checkpoints à valider, et d’épreuves potentiellement pénalisantes, comme compter les nombre de marches d’un escalier, ou poser 20 bâtons en bois sur une planche tenue par un coéquipier essoufflé.
Après avoir rejoint le quartier de Saint-Rambert, en face de l’Ile Barbe, ils se saisissent d’une pagaie en embarquent dans un kayak direction Confluence, où les équipiers doivent faire preuve de mental pour évoluer le plus vite possible au milieu des monuments de la Croix Rousse et du Vieux Lyon.
A peine le temps de grignoter un bout en face du musée des Confluences que la course reprend. Un jeu de piste va les amener à sillonner la presqu’ile et le vieux Lyon, jusqu’à l’arrivée. La fameuse arrivée qui offre de la droit de brandir le drapeau et de donner, enfin, un répit à quatre jours de souffrance. Mais ce drapeau se mérite. Sur quelle étape de cette épopée vont-ils buter, perdre du temps, se faire rattraper ? Est-ce cette poignée de porte rue Victor Hugo, si bien cachée ? Le nombre premier à côté des moulures d’une porte de la place Bellecour ? Manque-t-il un poisson ou une tortue sur la fontaine de Jacobins ? Où trouver un chien sur la place Saint-Jean ? Comment se compose ce fichu code sur la porte du Manoir de la montée du Gourguillon ? On craque, on pleure, on sue. Mais on n’abandonne pas.
L’ultime côte emmène unes à unes les équipes au jardin des curiosités, surplombant la ville, et à la ligne d’arrivée. On sue, on pleure, on craque. Mais c’est terminé !